La science est le résultat de l’enchaînement logiquedes idées et des actions surgies à travers l’histoire de l’homme, le menant vers la découverte progressive des structures qui composent la matière vivante et la matière en apparence inerte, c’est àdire l’univers biologique et l’univers physique en tant que systèmes. Ces idées et ces actions passent par des phases d’expérimentation, d’analyse, d’analogie et de synthèse pour aboutir àdes notions définitives ou provisoires selon les aléasde la pensée pérégrinante des hommes, mais, dans tous les cas, elle apparaissent une fois définies et dans leur temps comme rationnelles. Il en résulte des modifications constantes en ce qui concerne la perception et l’interprétation de l’ensemble phénoménologique ambiant,principalement du fait de la technologie issue des sciences, dont les répercussions grandissantes jusqu’à cejour bouleversent les données sociotechniques dans tous les secteurs : del’art pur jusqu’à l’artmilitaire, en passant par les communications, l’alimentation, l’industrie, la pédagogie, la thérapeutique, l’urbanisme, le gouvernement, les loisirs, les transports, l’énergie,l’habitat et l’économie. Ces idées et ces actions modifient constamment lesconcepts et les comportements dans le long scénario constitué parles face-à-face de l’homme et de l’universet celui de l’homme face à l’homme. La science et son prolongement technologique ne font que supprimer des servitudes pour en créer d’autres plus ou moins importantes,et ne suppriment des mythes et des croyances que pour, également, en créer d’autres. L’homme sans servitude, l’homme sans croyance, l’homme sans mythes, c’est un mythe... Mais beaucoup de mythes sont devenus des réalités justement du fait des sciences
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